Jules Supervielle disait : "les mots sur le papier attendent qu'une voix vienne les délivrer".
Lire à haute voix, je le fais depuis 25 ans ; en Salons du Livre, en bibliothèques, en collèges et lycées, sur différentes scènes.
N'était-il pas logique qu'un jour j'aide certains à franchir le pas qui les sépare encore de la scène ?
Un groupe qui ne savait pas ce qui l'attendait. Nous sommes à Cavan dans le Trégor et ce soir nous avons surtout fait entendre Anjela Duval, poète local.
Ils sont profs, bénévoles de bibliothèques, bibliothécaires. J'ai eu la chance de les rencontrer et d'organiser les répétitions avant cette fameuse soirée.
Personne ne pouvait deviner que ces gens, dont beaucoup ne se connaissaient pas, allaient devenir inséparables et former le redoutable groupe "à voix nues" qui parfois fait vibrer son public dans le Trégor.
Il faut dire qu'ils ont "souffert" ensemble et qu'ensemble ils y sont arrivés. Rien de tel pour souder un équipage !
Le Kamishibaï-vidéo
Les techniques du Kamishibaï-vidéo :
Apprendre à présenter des albums à des groupes d'enfants, sur un écran, avec une caméra. Ici la télévision sert juste pour les répétitions avant le spectacle que nous ferons ensemble. Le savoir faire porte sur la maîtrise de la caméra, la façon de construire un scénario pour l'album et l'art de raconter pendant que les images sont projetées.
Voir aussi la page : Le Kamishibaï-vidéo.
Un autre groupe, bibliothécaires des Côtes-d'Armor, devenues excellentes lectrices. Elles s'appellent "Les voix-ci". Ici lors d'une lecture que nous avons faite ensemble sur les grèves de Langueux
